La mission d’ASSARVA est d’accueillir des réfugiés.
La Convention de Genève de 1954 définit un réfugié comme une personne qui, en cas de retour dans son pays, craint « avec raison d’être persécuté du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe ou de ses opinions politiques ».
ASSARVA accueille des familles ou des personnes isolées, bénéficiaires du droit d’asile et du statut de réfugiés au titre de cette convention. Comme nous, ils bénéficient des principes de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme1 de 1948.

Ils viennent de nombreuses régions : Moyen-Orient, corne de l’Afrique, Afrique de l’ouest, Europe de l’Est, Asie. Certains sont pris dans les tourbillons de conflits régionaux ou guerres, d’autres sont menacés de mort par le régime politique au pouvoir dans leur pays, ou subissent des persécutions liées à leur religion. A leur arrivée en France, ils ont été orientés vers ASSARVA par différents organismes, ou par le bouche-à-oreille.
Les réfugiés n’ont pas choisi l’exil. Ils auraient préféré rester dans leur pays. Ils ont dû tout quitter chez eux, souvent dans l’urgence. Les conditions de leur voyage ont parfois été très dangereuses. Celles de leur arrivée sont toujours précaires et ils doivent faire face, de manière récurrente, à la méfiance des autorités, dans un environnement nouveau dont ils ne connaissent ni la langue, ni les règles, ni les codes.
Nous appelons « Accueillis » les destinataires de notre action. Parce qu’être accueilli est leur premier besoin, parce qu’accueillir est notre première mission et parce que nous voulons changer le regard collectif porté sur eux.
Accueillir, c’est donner l’hospitalité, loger, héberger. Dans la grande majorité des cas, nos accueillis ont en effet d’abord besoin d’un toit.
Bien accueillir veut dire aussi sourire, écouter, s’ouvrir, accepter, partager, accompagner. Pour nos accueillis, être bien reçu c’est presque magique, après les épreuves et le bouleversement qu’ils ont subis. ASSARVA se veut une porte, ouverte et bienveillante.
Par sécurité et pour éviter de les exposer à de nouveaux dangers, les accueillis sont désignés de façon anonyme tant que leur situation le requiert.
1 article 1 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
